Raphaël Bocobza

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Auteur & comédien
L'Échappée-Belle Théâtre école accompagne le jeune artiste émergent Raphaël Bocobza dans la mise en scène de son premier texte Souterrain. Cet accompagnement s'inscrit dans le dispositif Compagnonnage de la DRAC PACA.

Dans le couloir d'un métro, la nuit. Un contrôle de tickets.

Écrit par Raphaël Bocobza
Mise en scène : Raphaël Bocobza
Collaboration artistique : Margot Viala
Distribution : Anne Knosp, Antoine Vincenot

Souterrain est lauréat de l’aide à la création d’Artcena et a reçu le soutien du CNL et a été sélectionné par le Comité de lecture du JTN et de la Chartreuse à Villeneuve lez Avignon.

Extrait de la note d'intention :
Dans Souterrain il n’y a qu’une seule et longue scène, qui ne s’arrête qu’à la fin du texte. Nous souhaitons donc concevoir la mise en scène comme un plan séquence, un même élan, une avalanche incontrôlable rendant impossible de préméditer la suite des évènements et de savoir quand et comment tout va s’arrêter. À la manière de Good Time des frères Safdies ou de The Bear de Christopher Storer, les spectateur·ices seront pris·es au cœur de la tempête. Le traitement des violences sera au centre des questions de mise en scène. Comment représenter la violence pour qu’elle ne soit jamais gratuite ? Nous observerons dans le jeu, les mécanismes de domination et de conflits. Nous explorerons des allers-retours permanents entre le grotesque, le sensible, le monstrueux et le réel.
On imagine un espace vide. Un lumière très blanche, crue (peut-être des néons). La disposition des lumières crée une sorte d’arc pour retrouver la forme d’un tunnel de métro. Il s’agira aussi de chercher de la profondeur, comme un infini. Les comédien·nes auront des costumes ultra-réalistes. Les contrôleur·ses seront en tenues de service (uniformes sombres, saccoches ...), les passant·es porteront des vêtements simples, quotidiens (une veste, une écharpe, un sac). Le travail des micros pourra aussi aider à recréer un léger écho de tunnel. L’espace sera boulversé lors de la fusillade. On imagine alors des jets de sang surréalistes et absurdes à la Tarantino. Les tâches de sang feront décors et la lumière disparaîtra progressivement.