2013

Petites Sirènes

Petites Sirènes

PREMIER AMOUR

Récit profondément initiatique, le conte d’Andersen – l’un des quelques cent cinquante qu’il nous aura laissés – met en scène la métamorphose tragique de la fille du Roi des Ondins acceptant de perdre son monde et sa voix pour l’amour d’un prince qui finira par l’abandonner. Un amour où l’enfance se perd, déchirée entre la découverte du désir propre à cet âge incertain et la quête d’un absolu que le visage fuyant du prince ne pourra jamais tout entier accueillir. C’est à trois voix de jeunes femmes – trois comme les éléments, mer, terre, air, que traverse la petite sirène – qu’Alexis Moati a confié ce long poème d’Andersen qui plonge dans le rêve et l’étrange. Très librement, ouvrant les replis du récit d’Andersen au travail d’improvisation ou au silence de scènes muettes, Alexis Moati accorde ici une place centrale à la figure de la jeune fille. À l’aube d’une vie rêvée, les métamorphoses de la Petite Sirène seront le miroir – un miroir aussi changeant que celui que brouillent les houles marines – d’un âge qui se cherche et peine à trouver, et son corps, et sa voix.

Librement inspiré d’Hans Christian Andersen
Spectacle tout public à partir de 11 ans
Durée : 1h

Distribution :
Mise en scène : Alexis Moati
Jeu : Fanny Avram, Léna Chambouleyron, Chloé Martinon
Dramaturgie et traduction : Céline-Albin Faivre
Scénographie : Thibault Vancraenenbroeck
Costumes : Aude Claire Amédéo
Lumières : Yvan Mathis
Univers sonore : Josef Amerveil
Régie générale et régie lumière : Sébastien Béraud

Production : Compagnie Vol Plané / Espace des arts, scène National de Chalon-sur-Saône
Coproduction : Résidence de création Théâtre Durance, Château-Arnoux-Saint-Auban et Ville de Vitrolles

La presse en parle

Avec humour et férocité, Alexis Moati metteur en scène, explore la cellule familiale et le thème de l’adolescence. En résulte, un spectacle joyeux mais tout à la fois, grave, qui nous plonge dans la vie d’une famille mais pas n’importe laquelle…

InfoChalon

Menés par Alexis Moati, les acteurs que l’on suit à tous les âges, et comme on l’a dit dans un désordre habilement orchestré, ce qui les oblige constamment à changer de peau - voire de tête - sont formidables

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